Madagascar et ses 22 Régions

Madagascar "L'île rouge" 

 

L'île de Madagascar, située dans l'océan Indien à 400 km à l'est des côtes africaines, est le territoire qu'occupe la république de Madagascar. Le canal du Mozambique la sépare du continent.

 

L’île de Madagascar s’est séparée du continent africain il y a environ 120 millions d'années, en raison de la dérive des continents

Madagascar peut être divisée en cinq régions géographiques :

- la côte est, le massif Artisanat,

- les hauts plateaux du centre,

- la côte ouest et

- le sud-ouest.

 

Les altitudes maximales longent la côte est.

 

S'étirant sur 1 600 km du nord au sud et sur 600 km d'ouest en est (superficie du pays : 20x plus grande que la Belgique), l'île offre les paysages les plus variés.

Au nord-est, ce ne sont que forêts humides et luxuriantes, où poussent à foison un millier d'espèces d'orchidées, dont la vanille, mais aussi diverses lianes fleuries, des caféiers, bananiers, girofliers, poivriers et litchis. Ces forêts offrent un contraste saisissant avec les paysages du grand sud, qui ressemblent au bush d'Afrique australe et se résument en savanes sèches et broussailles revêches

Madagascar est divisée en 22 régions (faritra) remplaçant les 6 provinces :

Région

Chef-lieu

Population
(hab.)

Superficie
(km²)

Densité
(hab./km)

Anciennes
provinces

1

Diana

Diego I (Antsiranana I)

485 800

19 266

25,2

Diego-Suarez(Antsiranana)

2

Sava

Sambava

805 300

25 518

31,6

Diego-Suarez(Antsiranana)

3

Itasy

Miarinarivo

643 000

6 993

91,9

Tananarive(Antananarivo)

4

Analamanga

Antananarivo-Renivohitra

2 811 500

16 911

166,3

Tananarive(Antananarivo)

5

Vakinankaratra

Antsirabe I

1 589 800

16 599

95,8

Tananarive(Antananarivo)

6

Bongolava

Tsiroanomandidy

326 600

16 688

19,6

Tananarive(Antananarivo)

7

Sofia

Antsohihy

940 800

50 100

18,8

Majunga(Mahajanga)

8

Boeny

Majunga I (Mahajanga I)

543 200

31 046

17,5

Majunga(Mahajanga)

9

Betsiboka

Maevatanana

236 500

30 025

7,9

Majunga(Mahajanga)

10

Melaky

Maintirano

175 500

38 852

4,5

Majunga(Mahajanga)

11

Alaotra-Mangoro

Ambatondrazaka

877 700

31 948

27,5

Tamatave(Toamasina)

12

Atsinanana

Tamatave I 

1 117 100

21 934

50,9

Tamatave(Toamasina)

13

Analanjirofo

Fénérive Est 

860 800

21 930

39,3

Tamatave(Toamasina)

14

Amoron'i Mania

Ambositra

693 200

16 141

42,9

Fianarantsoa

15

Haute Matsiatra

Fianarantsoa

1 128 900

21 080

53,5

Fianarantsoa

16

Vatovavy-Fitovinany

Manakara

1 097 700

19 605

56,0

Fianarantsoa

17

Atsimo-Atsinanana

Farafangana

621 200

18 863

32,9

Fianarantsoa

18

Ihorombe

Ihosy

189 200

26 391

7,2

Fianarantsoa

19

Menabe

Morondava

390 800

46 121

8,5

Tuléar(Toliara)

20

Atsimo-Andrefana

Tuléar I (Toliara I)

1 018 500

66 236

15,4

Tuléar(Toliara)

21

Androy

Ambovombe-Androy

476 600

19 317

24,7

Tuléar(Toliara)

22

Anôsy

Tôlagnaro

544 200

25 731

21,1

Tuléar(Toliara) 

 

Ancienne province de Diego-Suarez
1- Diana • Capitale : Diego-Suarez ou Antsiranana
2- Sava• Capitale : Sambava

Ancienne province de Tananarive
3- Itasy
• Capitale : Miarinarivo
4- Analamanga • Capitale : Tananarive ou Antananarivo
5- Vakinankaratra • Capitale : Antsirabe
6- Bongolava • Capitale : Tsiroanomandidy

Ancienne province de Majunga
7- Sofia
• Capitale : Antsohihy
8- Boeny • Capitale : Majunga
9- Betsiboka • Capitale : Maevatanana
10- Melaky • Capitale : Maintirano

Ancienne province de Tamatave
11- Alaotra-Mangoro
• Capitale : Ambatondrazaka
12- Atsinanana • Capitale : Tamatave
13- Analanjirofo • Capitale : Fénérive Est

Ancienne province de Fianarantsoa
14- Amoron'i Mania
• Capitale : Ambositra
15- Haute Matsiatra • Capitale : Fianarantsoa
16- Vatovavy-Fitovinany • Capitale : Manakara
17- Atsimo-Atsinanana • Capitale : Farafangana
18- Ihorombe • Capitale : Ihosy

Ancienne province de Tuléar
19- Menabe
• Capitale : Morondava
20- Atsimo-Andrefana • Capitale : Tuléar ou Toliara
21- Androy • Capitale : Ambovombe

22- Anosy • Capitale : Fort-Dauphin ou Taolagnaro

 

Mélange de peuples entre l'Afrique et l'Asie, avec ses premiers habitants qui devaient être venus, d'après les recherches historiques, d'Indonésie et de Malaisie, pour s'installer à l'intérieur de la Grande Ile, et sur les Hauts Plateaux. Elle est également la source des peuples des îles alentours comme l'Archipel des Comores (Grande Comore, Anjouan, Mohéli, Mayotte) et La Réunion. 

 

Sur les côtes, (plus de 5000 km) ont hébergé les gens d'Afrique qui sont venu depuis le Mozambique et l'Afrique de l'Est. Des populations arabes sont également arrivées à Madagascar, en habitant les côtes, notamment la zone nord est et nord ouest du pays. 

La coexistence de races et de cultures s'accorde aussi avec la présence d'innombrables espèces animales et végétales qui caractérisent Madagascar. Certaines espèces animales, comme par exemples les lémures, sont endémiques et on ne peut pas les trouver nulle part ailleurs au monde. Dans les siècles passés la foret recouvrait la plupart du sol malgache. Malheureusement, l'Ile Verte à été abimée par la technique de culture sur brulis et par une déforestation incontrôlée visant l'exportation des bois précieux. Ceci a dépouillé, petit à petit, les sols de Madagascar en dévoilant la couleur rouge du sol. Madagascar est maintenant devenue l'Ile Rouge. Des forêts primaires et des espèces forestières résistent pourtant dans plusieurs parties du Pays et font l'objet de plusieurs programmes de conservation et de gestion durable des ressources forestières. La plupart des côtes sont néanmoins encore vierges, n'abritant que des villages de pécheurs. 

 

Ce pays de 21,32 millions d’habitants (estimation 2011) compte plusieurs communautés ethniques :
la communauté malgache d’origine afro-asiatique représentant 98 % de la population, comprenant elle-même 18 ethnies principales dont les plus importantes sont les Merina (25%) et les Betsileo (12%).
la communauté comorienne (0,3 %) qui se fond totalement dans la société malgache.
la communauté européenne (0,4 %), à grande majorité française, formée par des coopérants techniques et de plus en plus d'hommes d'affaires et d'investisseurs.
la communauté indienne (0,2 %) d'origine pakistanaise, immigrée à la fin du siècle dernier, représentant la minorité musulmane.
la communauté chinoise (0,1 %) d'origine cantonaise qui est surtout installée dans les villes (et principalement à la capitale) et sur la côte où elle s'occupe du commerce de détail.

Les différentes ethnies donnent également une diversité de religions : animisme, christianisme, islam et hindouisme. L'extrème variété des caractéristiques peut s' expliquer par l'histoire du peuplement de l'île : des immigrations successives et la cohabitation avec les premiers habitants de l'île.

 

LES AIRES PROTEGEES

 

Les aires protégées sont un outil clé pour atteindre la conservation de la biodiversité car elles assurent  le maintien  des populations viables d'espèces. Elles garantissent la protection des services des écosystèmes pour le bien-être humain. Elles contribuent  au développement économique local, régional et national.

 

En 2003, à Durban, en Afrique du Sud, le gouvernement de Madagascar a annoncé une vision pour le pays en triplant la superficie des aires protégées, allant  de 1,7 millions d'hectares à 6 millions d'hectares. Cette vision, connue sous l’appellation «Vision Durban», est devenue  une réalité puisque les agences gouvernementales à différent niveaux, les partenaires techniques et financiers, les collectivités locales, et d'autres groupes de la société civile telles que les universités se sont rassemblés pour un but commun. L'idée de la «Vision Durban» a été transformé à la mise en place d’un Système d'Aires Protégées de Madagascar (ou Système des Aires Protégées de Madagascar - SAPM).

 

Le Système d’Aires Protégées de Madagascar est composé du Réseau des Parcs Nationaux et des nouvelles aires protégées. Ces nouvelles aires protégées ont pour but de compléter la représentativité et assurer la durabilité de la biodiversité ainsi que de maximiser les autres valeurs naturelles et culturelles qui y sont associées.


                     

Le Système d’Aires Protégées inclura plusieurs catégories de gestion et plusieurs types de gouvernance.

 

Les spécificités malgaches à prendre en compte pour la mise en place du système d’aires protégées sont les suivantes :

 

Aspects biologiques : Richesse exceptionnelle en biodiversité (méga diversité), diversité et endémicité écologique régionale, priorité mondiale (hot spot) en raison des menaces de disparition ;

 

Aspects sociaux-culturels : omniprésence des structures traditionnelles, considération des valeurs sociales et traditionnelles, rôle important des éléments naturels et des écosystèmes pour des rites et 

pour l’identité culturelle malagasy ;

 

Aspects économiques : niveau de pauvreté élevé, forte dépendance sur les ressources naturelles et les services écologiques (en particulier l’eau).

 

Les catégories de l’UICN

 

L’UICN a défini six catégories d’aires protégées basées sur l’objectif principal de gestion.

Les catégories de l’UICN ont été établies dans le but de fournir des normes ou références internationales et de faciliter la compréhension des aires protégées et leur communication.

 

A ce titre, les catégories de l’UICN constituent des outils pour mieux planifier les aires protégées mais ne doivent en aucun cas supplanter la concertation et la négociation qui sont à la base de la création et de la gestion de toute aire protégée.

 

L’assignation à une catégorie n’est pas une indication du niveau d’efficacité de la gestion d’un site donné.

 

Les catégories de gestion des aires protégées selon l’UICN :

 

- Réserve Naturelle Intégrale

 

- Parc National

 

- Monument Naturel

 

- Aire de Gestion des Espèces/Habitats

 

- Paysage Terrestre/marin protégé

 

- Aire Protégée avec utilisation durables des ressources naturelles

 

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Madagascar "l'île rouge"
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Ry tanindrazanay malala ô!
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