Le mot du Président

"Izay maharitra vadin'andriana" ary "Andriamanitra tsy andrin'ny hafa, fa andriko ihany"

CONCILIER OBJECTIF SOCIAL ET IMPÉRATIF DE RENTABILITÉ

Avec son projet  "DVPRPEE", MADASUN D.I.R.M. affiche l’ambition de s’attaquer à des problèmes sociaux mais en générant dans le même temps des revenus indispensables à la pérennité du projet, sur un modèle économique de type entrepreneurial. Il s’agit d’organisations de statut différent (social-business) qui affichent un objectif social et environnemental prioritaire et qui recherchent l’équilibre financier pour ne pas dépendre de financement public.

 

Si le profit n’est pas l’objectif premier, il est le moyen d’assurer l’autonomie du projet et de le faire croître s’il y est réinvesti. Les bénéficiaires de ces projets sont surtout les paysans qui seront les principaux artisans de la réussite du projet, la population (à qui l’on vend à prix bas des produits de première nécessité), les salariés (à qui l’on offre plus qu’un emploi avec des conditions de travail améliorées, réinsertion, …); les fournisseurs (à qui l’on offre des débouchés stables à un prix équitable, en les aidant à structurer leur filière), voire des personnes extérieures.

 

Mais comment atteindre l’équilibre financier lorsque l’on vend un bien ou service destiné aux plus pauvres ?

Comment déterminer un prix suffisamment bas pour être accessible aux bénéficiaires ciblés, mais suffisamment élevé pour atteindre l’équilibre financier?

 

L’enjeu du DVPRPEE est double:

s’attaquer à un problème social (lutte contre la pauvreté, améliorer l’accès aux services de base ou à des produits essentiels, lutte contre la  malnutrition…) avec des parties prenantes généralement pauvres, tout en gagnant suffisamment d’argent pour assurer l’autonomie financière de l’organisation.

 

Innover, la clé du succès. Y parvenir suppose généralement une bonne dose d’innovation, car l’enjeu est souvent de réussir à créer un marché là où il n’y en avait pas. C’est là toute la difficulté de l’entreprise, qui explique sans doute qu’il y a aujourd’hui plus de personnes à vanter les mérites du social business pour venir secourir l’aide publique au développement que de personnes ayant réussi à développer des social business pérennes dans les pays en voie de développement, comme Madagascar.

 

Donner vie à cet oxymore qu’est le social business requière alors de trouver la bonne idée, l’innovation technique, organisationnelle, de distribution, les partenariats pertinents, qui permette de concilier objectif social prioritaire et impératif de rentabilité. Cette idée doit ensuite être mûrie, testée, ajustée, expérimentée. C’est un processus de projets innovants, risqués et assez long à développer.

L’INDISPENSABLE IMPLICATION DES GOUVERNEMENTS ET DES BAILLEURS      

Le social business n’est pas la solution miracle pour résoudre des problèmes sociaux et permettre un désengagement de l’État. Le développement du social business ne pourra en effet se faire qu’avec un soutien financier public et dans le cadre des politiques publiques favorables à l’émergence de ce type de projets.

 

Les subventions publiques et privées (si les fondations philanthropiques concrétisent leur discours sur la prise de risque et l’innovation sociale) sont nécessaires. Le rôle des bailleurs publics n’est cependant pas d’appuyer des projets déjà structurés, déjà financés et dont le risque est maîtrisé, mais de soutenir l’innovation et de prendre le risque de financer des projets non encore rentables.

 

C’est bien l’un des principaux enjeux de l’aide publique au développement des prochaines années: comment gérer, porter, assumer, partager le risque de l’innovation sociale et gagner ainsi le pari de la transition économique, écologique et sociale. MADASUN D.I.R.M. de par son projet innovateur intitulé: " Développement par la Vulgarisation de la Pisciculture de tilapia, du système de Riziculture intensive, de la Permaculture, d’Élevage et des Énergies renouvelables (D.V.P.R.P.E.E.) , est une véritable entreprise avec triple ambition :

 

1°) la lutte contre la pauvreté.

2°) l'autosuffisance alimentaire à l'horizon 2020 pour Madagascar;

 

La vision de MADASUN D.I.R.M. c’est de voir les communautés des 22 Régions, bénéficiaires du projet, vivre solidairement dans un environnement sain et non polluant et profiter des bienfaits de l’exploitation rationnelle de :

 

- la pisciculture

- la  permaculture

- la riziculture

- l’élevage

- l'agroforesterie

- écovillage et Énergies Renouvelables qui sont désormais indissociables.

MADASUN D.I.R.M., C'EST UNE VÉRITABLE ALCHIMIE

Cela va vous sembler difficile à croire, mais nos sondages montrent que plus de 90% des malgaches  agréent notre programme. L’esprit qui anime notre ONG est véritablement unique: rassembler les paysans malgaches par-delà les régions et les barrières au cours d’actions positives, fraternelles et efficaces pour construire le monde dont nous rêvons tous.

 

Je n’ai pas de mot pour décrire cette magie (l’équipe appelle cela "le style MADASUN" ) mais je ressens cela lors de chacune de mes journées de travail. C’est cette magie qui me confirme que nous sommes le changement que nous voulons voir dans Madagascar, et qu’ensemble nous sommes capables d’écrire l’histoire.

                                                                                              RAMANANARIVO Olivier

Madagascar "l'île rouge"
Madagascar "l'île rouge"

Eau - changement climatique

Ry tanindrazanay malala ô!
Ry tanindrazanay malala ô!